Carte des clubs échangistes France

Parce que Paris est Paris, il existe une multitude de clubs conjugués au chébran de l’indicatif où croiser mannequins et artistes se tutoyer dans un bisoutage de chaque instant. Mais avant d’avoir une chance de poser ses pompes sur la piste, il vous faudra d’abord choisir la boîte qui vous botte le plus, entre lieux souterrains sur fond de techno bien trackée, soirées rap avec DJ’s bien sapés et spots hybrides à mi-chemin entre discothèque et galerie d’art… Pas de panique : Time Out Paris a activé le mode nuit et vous a mitonné une sélection des meilleurs clubs branchés de la capitale. Simple conseil : quand vous serez face au physio, n’hésitez pas à enfiler votre plus beau sourire. Faute de quoi, vous risquez de vous prendre un légendaire « ça ne va pas être possible » – et il vous faudra alors vous tourner vers des clubs qui prennent un peu moins à cœur le tri sélectif

Hôtel Bourbon

Surdesigné par l’architecte William Ventura, le spot pousse à fond le curseur 70’s avec une déco rétro contemporaine de très bon goût. Dans laquelle, passé les douze coups de minuits, tout le Paris in et fashion-weekable vient jouer des coudes pour franchir les larges rideaux en velours. Deux options s’offrent à vous : poser ses seufs dans le bar de l’étage pour siroter des cocktails francs du collier à une quinzaine d’euros – on vous conseille surtout celui au mezcal. Ou bouger la tête au sous-sol sur des sons tantôt house, tantôt hip-hop à l’ancienne (surtout le jeudi soir) avec des guests comme Jean Nipon ou un certain Bambounou. A condition bien sûr de réussir à entrer

Silencio

Le Silencio de David Lynch est l’un des clubs les plus privés, les plus selects et les plus convoités de la capitale. A partir de minuit, le Silencio fait quelques efforts pour se transformer en citrouille en accueillant un public méchamment sapé, ravi de scruter un peu de faune VIP et d’éplucher le décor de cette terrière voûtée – dessiné par Lynch himself, des murs en feuilles d’or jusqu’au mobilier rétrofuturiste. S’y croisent un cinéma, une galerie d’art, un bar à cocktails (plus que correct pour un club) et une scène partagée entre arts vivants, artistes contemporains et musiciens de tous bords.

 

Serpent à plume

Si l’envie prenait à Wes Anderson de passer par Paris, on lui recommanderait illico de faire escale au Serpent à plume. Planqué sous les arcades de la place des Vosges, le spot offre un accueil digne du génial Grand Budapest Hotel. Accoutré d’un kitsch costume de lobby boy, la bande d’Alexander Rash sert un concept qui flirte avec l’irrationnel. Boutique de pyjamas, galerie d’art, librairie, café, club, bar à cocktails… Déco rétro-chic d’inspiration 70’s signée Vincent Darré, le lieu est twisté par de l’art précolombien et une vieille bande-son rock américain ou techno dans les oreilles. Avec option Jacuzzi…

 

Sauvages

Si l’on n’est pas monomaniaque des nuits en warehouse, il y a de quoi se sentir bien dans ce petit lieu cosy, plafond étamé et déco tropicale signée du peintre Julien Colombier. Pas de gros noms aux platines mais des copains qui ambiancent la piste à coup d’électro efficace, lardé de gros hits coupables. Parmi les atouts, les drinks (14 € le gin to) à descendre sur les banquettes en velours avant d’y danser debout. Mais aussi le carnet d’adresses joufflu des tauliers : venus de la production ciné et de pubs pour la mode, les cinq associés ont su attirer une faune arty lors de soirées post-Fashion Week et Art Basel remplies comme le compte en banque de Bernard Arnault. Enfin, comme au Baron de la belle époque, entrée libre ne veut pas dire porte facile avec Gary, le physio barbudo, qui tranche sans pitié (mais avec le sourire).

 

 

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